Biographie

Mohamed Hamri (1932-2000) autoproclamé « Peintre du Maroc » était sans aucun doute un des artistes marocains les plus importants du siècle dernier, et un des rares à avoir connu une reconnaissance internationale de son vivant.
Né à Joujouka en 1932,

C’est à cette période , à la fin des années 40, qu’Hamri fit la connaissance de l’écrivain et compositeur américain Paul Bowles (1910-1999) avec lequel il vécut pendant une brève période, et qui lui présenta le peintre, écrivain et narrateur anglais Brion Gysin (1916-1986) .
Gysin fut immédiatement l’ami de ce jeune et beau Marocain, qui devient son associé en affaires et son protégé.
Bien qu’il ait été rapporté que Bowles et Gysin aient tous les deux encouragé Hamri à devenir un artiste.
Encouragé par Bowles, Yacoubi organisa sa première exposition de tableaux en novembre 1952 à la « Librairie des colonnes » à Tanger.
Essentiellement autodidacte. Hamri est souvent considéré comme un “artiste naïf, une désignation pratiquement sans signification par rapport à sa technique. Certes, il a souvent pris pour thème quelque scène prosaïque de la vie d’un village marocain mais il n’était pas à proprement parler un peintre naïf, dans le style par exemple su soi-disant père de la peinture marocaine, Mohamed Ben Ali R’bati.

Les peintures de Hamri sont fauvistes, souvent amusantes, parfois évoquant l’influence de mouvements européens tels que l’impressionnisme, l’expressionnisme ou le cubisme, mais toujours profondément marocaines ! Il n’a copié aucun style. Il a évolué tout seul. Mais il a évolué avec une référence étroite aux maîtres.

Hamri se considérait comme le père de ses tableaux, les appelant mes enfants. Il pensait que sa relation à un tableau était génératrice pas créative. C’était comme si la peinture avait eu une pré-existence, et qu’Hamri agissait comme un moyen à travers lequel elle prenait réalité. Croyant fermement aux bienfaits de la baraka, les tableaux d’Hamri sont, dans un sens, des “sorts” en peinture. Tant qu’ils existent, Hamri est vivant, et s’approche de nous en souriant, bavardant sur l’amour et les amants, plein de vie, nous charmant de ses contes de Joujouka, pas un artiste mort, mais une force vivante.

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